Les différences entre le CBD et le HHCPO

Le CBD (cannabidiol) et le HHCPO sont deux composés connus sous le nom de cannabinoïde, qui ont des effets très différents sur l’organisme. Le CBD est connu depuis de nombreuses années pour ses bienfaits, tandis que le HHCPO est un cannabinoïde synthétique qui imite les effets du THC (tétrahydrocannabinol), le principal composé psychoactif et psychotrope du cannabis.

Nous allons comparer le CBD et le HHCPO sur plusieurs aspects : leur structure chimique, leur mode d’action, leur biodisponibilité, leur sécurité, leur légalité et leur potentiel thérapeutique.

Prix

Le cannabidiol est un produit qui est devenu un incontournable dans le quotidien du bien être de nombreux français. On trouve dorénavant du CBD pas cher et de qualité dans des sites français. Néanmoins, le HHCPO est bien plus cher que son homologue. En effet les prix varient de quasi au double mais vous pouvez passer commande de produits à base de HHCPO pas cher pour que vous puissiez l’essayer avec un petit budget.

Structure chimique

Le CBD et le HHCPO ont une structure chimique similaire, mais pas identique. L’un d’entre eux, le CBD, fait partie de la famille des phytocannabinoïdes, c’est-à-dire des cannabinoïdes produits par les plantes. Ils ont une formule moléculaire de C21H30O2 et un poids moléculaire de 314 g/mol. Cependant, ils diffèrent par la disposition de leurs atomes d’hydrogène et d’oxygène sur le cycle hexagonal qui forme la base de leur structure. Le CBD a un groupe hydroxyle (OH) en position 1 et un groupe méthyle (CH3) en position 3, tandis que le HHCPO a un groupe hydroxyle en position 6 et un groupe méthyle en position. Ces différences entraînent des propriétés physiques et biologiques distinctes.

Mode d’action

Le CBD et le HHCPO agissent sur le système endocannabinoïde, des récepteurs d’enzymes qui agissent dans la régulation de diverses fonctions physiologiques, comme la douleur, l’humeur, l’appétit, le sommeil ou la mémoire. Le SEC a deux types de récepteurs : les récepteurs CB1, présents principalement dans le cerveau et le système nerveux central, et les récepteurs CB2, que l’on trouve en règle générale dans notre système immunitaire ainsi que dans nos organes périphériques.

Le cannabidiol a une affinité réduite pour les récepteurs du SEC, ce qui signifie qu’il ne se lie pas directement à eux. Il agit plutôt comme un modulateur allostérique négatif, c’est-à-dire qu’il modifie la forme des récepteurs pour réduire leur capacité à se lier aux autres cannabinoïdes. Il agit aussi comme un inhibiteur de la recapture et de la dégradation des endocannabinoïdes, les cannabinoïdes produits par l’organisme. Ainsi, il augmente la concentration et l’activité des endocannabinoïdes dans l’espace synaptique. Par ailleurs, le CBD interagit avec d’autres récepteurs non-cannabinoïdes, comme les récepteurs sérotoninergiques 5-HT1A, les récepteurs vanilloïdes TRPV1 ou les récepteurs nucléaires PPAR.

Le HHCPO a une forte affinité pour les récepteurs CB1 et CB2, ce qui signifie qu’il se lie directement à eux. Il agit comme un agoniste partiel, c’est-à-dire qu’il active les récepteurs mais pas autant qu’un agoniste complet comme le THC. Il provoque ainsi une stimulation du SEC, qui entraîne des effets psychoactifs et psychotropes qui peuvent être similaires à ceux du THC. Le HHCPO n’interagit pas avec d’autres récepteurs non-cannabinoïdes.

Biodisponibilité

La biodisponibilité est la fraction d’une substance qui atteint la circulation sanguine après son administration par une voie donnée. Elle dépend de plusieurs facteurs, comme la solubilité, la stabilité ou le métabolisme de la substance.

Le CBD a une biodisponibilité relativement faible par voie orale, estimée entre 6 % et 19 %. Il est peu soluble dans l’eau, ce qui limite son absorption par le tractus gastro-intestinal. Il est également soumis à un fort effet de premier passage hépatique, c’est-à-dire qu’il est en partie métabolisé par le foie avant d’atteindre la circulation générale. Il existe d’autres voies d’administration du CBD, comme la voie sublinguale, la voie inhalée ou la voie transdermique, qui peuvent augmenter sa biodisponibilité.

Le HHCPO a une biodisponibilité inconnue par voie orale, car il n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez l’homme. Il est probablement plus soluble dans l’eau que le CBD, en raison de la présence du groupe hydroxyle en position 6. Il est également probablement moins soumis à l’effet de premier passage hépatique que le CBD, en raison de la présence du groupe méthyle en position 1. Il existe d’autres voies d’administration du HHCPO, comme la voie inhalée ou la voie transdermique, qui peuvent augmenter sa biodisponibilité.

Sécurité

La sécurité d’une substance est évaluée en fonction de sa toxicité aiguë, c’est-à-dire sa capacité à provoquer des effets indésirables graves ou mortels après une seule exposition, et de sa toxicité chronique, c’est-à-dire sa capacité à provoquer des effets indésirables à long terme après une exposition répétée.

Le CBD a une faible toxicité aiguë et chronique. Il a un profil d’effets secondaires favorable, avec des réactions généralement bénignes et transitoires, comme la somnolence, la sécheresse buccale ou la baisse de la pression artérielle. Il n’a pas d’effet significatif sur les fonctions vitales, comme la fréquence cardiaque, la respiration ou la température corporelle. Selon les dernières études il n’a pas non plus d’effets néfaste sur le foie, les reins ou le système immunitaire. Il a même des effets protecteurs contre certaines maladies neurodégénératives, inflammatoires ou auto-immunes.

Le HHCPO a une toxicité aiguë et chronique inconnue. Il n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez l’homme. Il provoque des effets psychoactifs et psychotropes et peut induire une dépendance. Les utilisateurs disent qu’il a des effets secondaires en surconsommation similaires à ceux du THC, comme l’anxiété, la paranoïa, la tachycardie, l’hypotension ou la bouche sèche. Il peut également avoir des effets néfastes sur les fonctions vitales, le foie, les reins ou le système immunitaire. Il peut aussi augmenter le risque de certaines maladies psychiatriques, cardiovasculaires ou respiratoires.

Légalité

La légalité d’une substance dépend de sa classification dans les conventions internationales et les législations nationales. Elle varie selon les pays et les régions.

Légal en France, le CBD l’est à condition qu’il soit extrait du chanvre industriel (une variété de cannabis à faible teneur en THC) et qu’il ne contienne pas plus de 0,2 % ou 0,3 % de THC selon les normes européennes. Il est également légal dans certains pays où le cannabis médical ou récréatif est autorisé, comme le Canada ou l’Uruguay.

Le HHCPO est légal en France et dans la plupart des pays du monde, car il est méconnu, il n’en reste pas moins un analogue au THC.

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